L’indépendance politique et créatrice les artistes Polonaises à Paris s’affirment

Authors

DOI:

https://doi.org/10.18778/0208-600X.80.07

Keywords:

femmes artistes polonaises, artistes polonais à Paris, art polonais de la première moitié du XXe siècle, art polonais à Paris, art polonais à l’étranger, professionnalisation des femmes artistes, arts décoratifs, arts appliqués, peinture de portrait, Olga Boznańska, Mela Muter, Alicja Halicka, Stefania Łazarska

Abstract

Le recouvrement de l’indépendance de la Pologne en 1918 a fondamentalement changé la situation de la colonie artistique polonaise à Paris, y compris celle des femmes artistes. Un certain nombre de motifs d’émigration artistique ont perdu leur raison d’être, comme l’affirmation de l’identité nationale polonaise, la nécessité d’une libre expression des sentiments patriotiques ou la propagande pour la restauration d’un État indépendant. Le problème de l’enseignement artistique supérieur pour les femmes, qui était pressant pendant la période des Partitions, a également trouvé progressivement une solution dans l’État renaissant. Le nombre de femmes artistes polonaises à Paris a visiblement diminué dans l’immédiat après-guerre. Celles qui y sont restées, comme Olga Boznańska, Mela Muter, Alicja Halicka ou Stefania Łazarska, se sont concentrées sur le développement de leur carrière d’artistes professionnelles. Notre article propose une analyse de la professionnalisation des femmes artistes polonaises, soit dans le domaine de la peinture de portraits traditionnellement reconnue comme spécialité féminine, soit dans les arts décoratifs. La situation dramatique des artistes pendant la guerre, causée, entre autres, par l’effondrement du marché de l’art, a entraîné un développement rapide de ce domaine, dans lequel les femmes ont atteint la maîtrise, comme en témoigne l’Exposition des arts décoratifs de Paris de 1925.

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Published

2022-03-30

How to Cite

Bobrowska, E. (2022). L’indépendance politique et créatrice les artistes Polonaises à Paris s’affirment. Acta Universitatis Lodziensis. Folia Sociologica, (80), 95–104. https://doi.org/10.18778/0208-600X.80.07