Różnica a metafizyka Emmanuela Lévinasa
DOI:
https://doi.org/10.18778/0208-6107.17.08Abstrakt
Cet article se propose d'expliciter synthétiquement la philosphie d'Emmanuel Lévinas afin de mettre en relief ce qui la distingue de la philosophie de la différence représentée par certains penseurs contemporains français, tels Michael Foucault, Gilles Deleuze, Jacques Derrida ou Jean-Luc Nancy. Puisque dans le discours de Lévinas on retrouve un certain nombre de concepts et quelques mécanismes philosophiques qui font écho à la philosophie de la différence, on pourrait croire trop facilement que l'œuvre de Lévinas fait partie d'un grand project philosophique englobant le travaux de tous les penseurs de la différence. Or, malgré plusieurs affinités terminologiques et quelques opérations démonstratives rapprochant la position de Lévinas de celle des philosophes de la différence, il serait fautif de les assimiler. Le projet de Lévinas reste profondément ancré dans la tradition juive, tandis que la philosophie de la différence puise surtout dans la tradition philosophique de la Gréce antique où l'on a associé opur la premiére fois la notion de savoir et celle de pouvoir par l'intermédiaire de la métaphore héliocentrique. Pour Lévinas une telle conception du savoir s'accompagne nécessairement de la violence et contourne l'espace éthique qui est – à ses yeux – le seul espace efficace pour la réflexion philosophique. Il élabore dons sa propre philosophie premiére en tant qu'éthique fondamentale faisant appel à des vertus prônées par la théologie judaїque. D'un autre côté, sa critique touche aussi à des tentatives philosophiques récentes de déconstruire la métaphysique traditionnelle occidentale à l'aide de quasi concepts de différence. Par ce double geste critique, Lévinas se distancie non seulement du camp des traditionalistes métaphysiques mais aussi du camp des «réformateurs». Extériorisé dans son individualisme, il ne s'aperçoit même pas qu'il ne peut pas se passer des apports culturels de l'Occident. Par exemple pour critiquer la tradition grecque, il se sert des termes grecs : philosophie, métaphysique, etc. En plus, dans ses constructions ontologiques et axiologiques, il a constamment recours à des schémes philosophiques élaborés par des anciens maîtres à penser d’origine grecque. Sans nuire à la valeur intégrale de son œuvre, les inconséquences et la calques philosophiques de Lévinas nous forcent à nous reposer sincèrement la question difficile de notre «nationalité» philosophique. Cette question – articulée d'ailleurs pour la première fois par Jacques Derrida dans Violence et métaphysique – reste toujours ouverte : «Sommes-nous des Grecs? Sommes-nous des Juifs? Mais qui, nous? [...]».Bibliografia
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