Bizancjum a Kuria Rzymska w okresie unii lyońskiej (1274-1282)
DOI:
https://doi.org/10.18778/0208-6050.14.01Abstract
Cette soi-disant union, conclue à Lyon après de longues et laborieuses négociations, était basée sur une conversion toute personnelle de l'empereur Michel VIII qui, mû par des raisons purement politiques, cherchait la protection du St. Siège pour garantir son état d'une nouvelle croisade. Le clergé byzantin était hostile à 1"entente avec Rome et ne fit aux exigences des papes successifs que des concessions insignifiants. Cette opposition était soutenue par les grandes masses de la population de la capitale. Mais à Rome l'impression produite par les promesse de l'empereur était si grande, la conviction qu'il était omnipotent dans son état si enracinée, qu'on crut que sa conversion personnelle était aussi celle de ses sujets. Il fallut huit ans aux pontifes romains pour s'apercevoir que l'union, bien que conclue, n'avait été nullement réalisée. Le pape Martin IV coupa court à toute la politique grécophile: le 14 avril 1281 il excommunia Michel VIII comme schismatique et parjure au serment prété à Lyon. Cette excomunication ne l'atteignit outre mesure car les Vêpres Siciliennes, qu'il avait clandestinement sutenues avaient mis fin au règne de son pire ennemi, Charles d'Anjou, roi de Sicile. Par cela même disparut le danger d'une croisade contre Byzance.
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