Stanowisko delegacji brytyjskiej wobec koncepcji utworzenia Komisji Energii Atomowej na konferencji Rady Ministrów Spraw Zagranicznych w Moskwie (16-25 grudnia 1945)

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https://doi.org/10.18778/0208-6050.75.09

Abstrakt

Le problème du contrôle de l’énergie atomique était un des sujets de la Conférence des ministres des affaires étrangères à Moscou entre le 16 et le 26 décembre 1945.

Durant les débats, un projet de résolution est né concernant la formation par l’Assemblée Générale de l’ONU d’une Commissiom â l’Energie Atomique. La délégation de la Grande Bretagne avec Ernest Bevin en tête, a joué un rôle très important dans le processus de sa formation. Le but principal des représentants du gouvernement londonien était de surveiller que soient mentionnés dans le projet, tous les principes de la conception du contrôle atomique, compris dans la Déclaration de Washington du 15 novembre 1945. On peut diviser en deux étapes l’activité des Britanniques pendant la conférence. Pendant la première (16-20 décembre), ils ont essayé d’établir une position commune avec la délégation des Etats Unis sur le contenu du document. Ils voulaient surtout mentionner dans le mémorandum américain les inscriptions de la Déclaration de Washington qui y ont été omises et qui respresentaient des éléments importants de la conception du premier ministre Attlee. Il s'agissait aussi de confirmer les conditions de l’entente Anderson-Groves qui garantissait au gouvernement du Labour Party une collaboration bilatérale dans la recherche sur l’arme atomique. L’attitu de indifférente du sécretaire d’Etat, James Byrnes en vue des réquisitions britanniques n’a pas permis de concevoir une entente. Durant la deuxième étape, du 20 décembre jusqu’a la fin des débats, Bevin a réussi à contourner l’avertion des Américains à prendre une position commune sur le contenu du texte de résolution à former une Commission à L’Energie Atomique. L’attitude du chef de la délégation soviétique l’y a beaucoup aidé. Il a provoqué le rapprochement anglo-américain en présentant une opinion négative sur une partie des principes du mémorandum de Byrnes.

L’activité du représentant de la Grande Bretagne durant les débats à Moscou a porté ses fruits. Les participants à la conférence ont adopté un projet de résolution qui contenait toutes les décisions fondamentales de la Déclaration de Washington. Dans son cadre on a compris aussi bien le texte qui parlait du besoin de l’application du partage des travaux AEC en étapes que l’obligation de créer une ambiance de confiance générale en formant un systeme de garantie réciproque de sécurité, ce qui était la priorité de l’étape préliminaire. Le succès de l’equipe de Bevin était également l’élaboration d’un compromis avec les Russes sur la question de dépandance de la Commission aux organes de l’ONU qui éliminait le danger d’une surveillance complexe du Conseil de Sécurité sur ses travaux. La place du représentant du Canada a AEC a été maintenue malgré le fait que ce pays n'é ta it pas membre fixe du Conseil. Une seule directive de Attlee n’a pas été réalisée par la Délégation Britannique. Bevin n’a pas réussi à obtenir de la part de Byrnes la garantie d’une future collaboration bilatérale des recherches sur l’arme atomique fondée sur les décisions du 16 novembre 1945.

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Opublikowane

2002-01-01

Jak cytować

Rosiak, A. (2002). Stanowisko delegacji brytyjskiej wobec koncepcji utworzenia Komisji Energii Atomowej na konferencji Rady Ministrów Spraw Zagranicznych w Moskwie (16-25 grudnia 1945). Acta Universitatis Lodziensis. Folia Historica, (75), 149–166. https://doi.org/10.18778/0208-6050.75.09

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